Nagy a écrit:...le match dans trois quarts d'heure. Je serai en train de sortir de chez moi (j'habite El Menzah) en vérifiant une dernière fois que le billet ou l'abonnement est bien planqué mais facile à exhiber, en train de vérifier mon portefeuille, de checker les chiclets/cigarettes/porte-bonheur/elli ji. qui d'autre ressent ce manque en ce moment même? A qui d'autre ça a manqué ce matin un 'direct' (ou 'kapoussin' ) avec discussion des derniers échos et perspective d'aller au Parc voir les jeunes?..
Je serais entrain de presser Chems et Bourahli de monter dans la voiture et de partir du Parc A ou une foule immense est entrain d'acheter des billets et un embouteillage monstre des voitures parquées en deuxième et troisième position. Des voitures venant du Sud de la Tunisie avec les drapeux et les fans qui chantent « la soussa, la taraji la ouallo, …. »
Arrivés au stade. Parquer la voiture devant l’ambassade de l’Argentine. Un type qui te tend la main voulant de l’argent en disant « inchallah marbouha ». Tu lui répond « Hak houni, inchallah ba3d el match ».
Nous avançons a côté des fans riverains d’El Menzah commencent à affluer. Je prends mon abonnement. Je mets mon portefeuille dans la poche droite du pantalon. On traverse la grande avenue et la on rencontrer les gamins « 5ouya mya nkamel 7a9 tiskra », un vendeur du marché noir s’approche « tiskra besoumha ». On avance et j’ai toujours le sentiment de joie de trouver des milliers de clubistes se diriger vers El Menzah. Le rouge et Blanc partout et je suis fier d’en faire partie.
Nous avançons au premier contrôle, puis un second, un troisième jusqu’arrive a la porte 17. On entre dans le virage « la où bat le cœur clubiste ». On se faufile entre les vendeurs des cigarettes et du Hollywood, les supporters tors nus, les vendeurs des casse-croutes au thon vieux d’un mois. On arrive à la porte 19 et on monte au dernier rang. Bourahli est deja perdu dans la foule qui monte au 15.
Je commence à contempler le public « combien est la recette ». Une discussion avec Chems sur les derniers cris de la contrebande en matière des produits clubistes, mais avec fierte, on note combien de clubistes portent les produits de la Boutique. Plus le match approche, plus des gens commencent à sortir des vestiaires. Je me demande toujours « que foutent-ils la bas ». « Comment ils ont pu rentrer dans les vestiaires ». Les membres de BD sortent. Le coach, son adjoint et les remplaçants les rattrapent. Tout d’un coup, la musique raisonne, l’adrénaline monte, « les champions berrouge et blan da5line hay jet ejjem3ia ».