Indépendamment des équipes, des couleurs, des noms du futur champion ou de ceux assenés de la relégation, l'actuelle saison mérite, a priori, quelques petites réflexions.
Tout d'abord, le mot "suspense" dont on a oublié la signification, parce que "classé" dans les archives depuis longtemps, est revenu subitement dans la compétition.
Cela fait, en effet, une éternité qu'on a perdu le réflexe de regarder la tête du classement à une étape aussi avancée de la saison. Les dès étaient jetés, dès les matches aller et les machines à calculer étaient rangées pour inutilité déclarée.
Enfin, nous pouvons dire que nous avons droit à un championnat de "pays développés" où chacun peut jouer ses chances jusqu'à l'arrivée comme dans une démocratie consacrée.
Mais, malheureusement, à ce "développement" si espéré et si rêvé est venu se greffer un "sous-développement" dont on n'imaginait guère les raisons occultes de sa poussée : on parle de la nouvelle mode (d'un autre âge, du moyen-âge) des réserves formulées.
Et qu'on le dise d'emblée : la relégation, cette saison, s'était jouée administrativement et non footballistiquement, avec trois réserves qui ont connu un aboutissement et neuf points qui ont changé de camp !
Nous pensons que ce nouveau phénomène doit être pris au sérieux et nous proposons que dans ces cas litigieux, il n'y a plus de victoire sur le tapis mais enlever un point au club qui ne connaît pas le règlement (mon œil !) et faire rejouer automatiquement le match (ce n'est pas normal de perdre un match sur le terrain et de le gagner dans un bureau !).
En effet, rien ne l'interdit et le prochain conseil national pourra adopter cette nouvelle disposition qui mettra fin (c'est sûr !) à toute virtuelle machination...