DEBAT:LE ST BRADE SES JOUEURS: QUELLES CONCLUSIONS A TIRER ?

[Namroud]

Au contraire, je pense qu'il y a bcp de fric qui circule dans notre championnat (Le public du CA a laisse dans les caisses du club pres de 1 milliard en 2003 ... sans vraiment que le BD ait eu une strategie commerciale bien definie !!! La finale de la coupe a rapporte un demi milliard au CA qui a achete les droits publicitaire pour ce match)
Je pense que ce que percoivent les joueurs est justifie (Tant qu'il y a des gens qui vont aux stades) du moins pour le CA, l'EST et l'ESS qui ont une assise populaire importante.
Le pb reside dans la gestion de ces fonds et la valeur intrinseque de ces joueurs (Les joueurs des championnats Egyptiens, MArocains et Algeriens ne percoivent pas autant meme si ils sont techniquement meilleurs vu l'affluence dans les stades Tunisiens et surtout .... les prix des billets !!!)
Le vedettariat a toujours existe (Temime, Tarak, Bayari, ...etc percevaient des sommes colossales pour l'epoque) et existera toujours tant qu'il y a des gens qui seront pres a payer 3 dinars chaque dimanche (Et plus) et que les grands matchs (Derbies, ESS-EST, ...etc) attirent les annonceurs les plus genereux a la TV pour annoncer leur produits durant les matches transmis en direct (Les seules fois ou TV7 frole les 70% d'audience Tele c durant la rupture du jeune a Ramadan ou a l'occasion des matches importants)

[BELHASSEN]

Gestion des clubs professionnels

Le commencement de la sagesse ?

La gestion des clubs professionnels constitue la première préoccupation de ceux qui voudraient voir les équipes tunisiennes s’arracher à cette médiocrité qui ne sied ni à leur histoire ni à leur rang ni même à leurs ambitions.

L’aspect financier de cette gestion est devenu, pour ainsi dire, prioritaire, de par les terribles contraintes qui, au fur et à mesure que la fuite en avant s’accentue, tire les clubs vers le bas.

De toutes les manières et si nous prenons en compte les dispositions prises (on a mis beaucoup de temps), le début de la sagesse viendra du financier. La froideur des chiffres et les garde-fous mis en place seront de nature à refroidir certaines ardeurs.

L’exposé des responsables fédéraux a conduit à une incroyable constatation (à laquelle nous nous attendions sans avoir de preuves tangibles, étant donné l’impossibilité d’accéder aux chiffres propres aux clubs), seules deux associations (en l’occurrence l’EST et l’ESS) peuvent être considérées comme réellement «professionnellement» dirigées, tant du point de vue administratif que financier.

Pour les autres, la mise à niveau doit être absolument enclenchée, moyennant l’engagement des compétences nécessaires et la constitution de véritables pièces comptables et preuves administratives de toute opération engagée.

En un mot, c’est la fin de l’empirisme et du fonctionnement en «prise directe» qui, à la fin de la pente, débouche sur l’arrêt du processus, sinon son blocage.

La régularisation de la situation avec les caisses sociales, la présentation de budgets prévisionnels, avec en cas de faute des sanctions allant jusqu’à la radiation de la compétition, etc., c’est toute une batterie de dispositions qui annonce ce début de sagesse qui ne manquera pas d’être salutaire pour tous. Pour les candidats dirigeants qui sauront à quoi s’en tenir, pour les joueurs qui reviendront à une plus grande humilité, pour les supporters qui sauront que pousser leurs clubs vers les dépassements équivaudrait à les mener vers le suicide.

La fin des copinages annonce le nouvel état d’esprit devant animer la formation des comités directeurs au sein desquels la présence des compétences n’est plus une faveur mais une obligation légale.

Kamel GHATTAS