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besmelleh

à chaque jour suffit sa peine

c'est hier qui porte le fardeau de nos soucis, de nos erreurs
Hier nous a échappé à tout jamais
à jamais il ne pourra renaitre

c´est demain que nous clubistes mettrons à l´abri des soucis, des erreurs
demain, on le tiendra à tout jamais
à jamais il sera le notre

à chaque jour suffit sa peine

demain je serai là comme toujours
je supporterai lefri9i mon plus beau amour
demain quand la route sur laquelle je chemine
s´achevera en haut,
au sommet d´une colline

à chaque jour suffit sa peine

parce que demain je pousserai mes soupirs
on remportera les titres
et je verais mes frères rire et sourire

à chaque jour suffit sa peine

parce qu´un clubiste n´abandonne jamais sa lutte
certes il dérape
or il sait qu´un autre souffle apportera la réussite

à chaque jour suffit sa peine

un clubiste ne laisse pas tomber
même si parfois inquiet,parfois égaré

un clubiste ne baisse pas la tête, ne lève pas les bras
il serre les dents ne montre pas sa peine

il cour à perdre haleine
vers vertige de sensations
vers la dame coupe
inchallah on sera champion

Nagy a écrit:...le match dans trois quarts d'heure. Je serai en train de sortir de chez moi (j'habite El Menzah) en vérifiant une dernière fois que le billet ou l'abonnement est bien planqué mais facile à exhiber, en train de vérifier mon portefeuille, de checker les chiclets/cigarettes/porte-bonheur/elli ji. qui d'autre ressent ce manque en ce moment même? A qui d'autre ça a manqué ce matin un 'direct' (ou 'kapoussin' ) avec discussion des derniers échos et perspective d'aller au Parc voir les jeunes?..

Je serais entrain de presser Chems et Bourahli de monter dans la voiture et de partir du Parc A ou une foule immense est entrain d'acheter des billets et un embouteillage monstre des voitures parquées en deuxième et troisième position. Des voitures venant du Sud de la Tunisie avec les drapeux et les fans qui chantent « la soussa, la taraji la ouallo, …. »

Arrivés au stade. Parquer la voiture devant l’ambassade de l’Argentine. Un type qui te tend la main voulant de l’argent en disant « inchallah marbouha ». Tu lui répond « Hak houni, inchallah ba3d el match ».

Nous avançons a côté des fans riverains d’El Menzah commencent à affluer. Je prends mon abonnement. Je mets mon portefeuille dans la poche droite du pantalon. On traverse la grande avenue et la on rencontrer les gamins « 5ouya mya nkamel 7a9 tiskra », un vendeur du marché noir s’approche « tiskra besoumha ». On avance et j’ai toujours le sentiment de joie de trouver des milliers de clubistes se diriger vers El Menzah. Le rouge et Blanc partout et je suis fier d’en faire partie.

Nous avançons au premier contrôle, puis un second, un troisième jusqu’arrive a la porte 17. On entre dans le virage « la où bat le cœur clubiste ». On se faufile entre les vendeurs des cigarettes et du Hollywood, les supporters tors nus, les vendeurs des casse-croutes au thon vieux d’un mois. On arrive à la porte 19 et on monte au dernier rang. Bourahli est deja perdu dans la foule qui monte au 15.

Je commence à contempler le public « combien est la recette ». Une discussion avec Chems sur les derniers cris de la contrebande en matière des produits clubistes, mais avec fierte, on note combien de clubistes portent les produits de la Boutique. Plus le match approche, plus des gens commencent à sortir des vestiaires. Je me demande toujours « que foutent-ils la bas ». « Comment ils ont pu rentrer dans les vestiaires ». Les membres de BD sortent. Le coach, son adjoint et les remplaçants les rattrapent. Tout d’un coup, la musique raisonne, l’adrénaline monte, « les champions berrouge et blan da5line hay jet ejjem3ia ».

là je serai entrant de parquer la voiture,j'aurai des crampes d'estomac;des batements de coeur qui s'accelerent,et je me preparait à esquiver le cheval de mr le flic devant les portes du stade(yaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa hasraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa )

Nagy a écrit:...le match dans trois quarts d'heure. Je serai en train de sortir de chez moi (j'habite El Menzah) en vérifiant une dernière fois que le billet ou l'abonnement est bien planqué mais facile à exhiber, en train de vérifier mon portefeuille, de checker les chiclets/cigarettes/porte-bonheur/elli ji. qui d'autre ressent ce manque en ce moment même? A qui d'autre ça a manqué ce matin un 'direct' (ou 'kapoussin' ) avec discussion des derniers échos et perspective d'aller au Parc voir les jeunes?..

Ahhhhhhh, je vais aller encore plus loin, le matin en se réveillant le jour d'un match, un petit coup d'oeuil par la fenêtre en espérant qu'il ne pleuve pas ou qu'il fasse mauvais pour que le stade soit plein.. Moi, je sais que je vais y aller même s'il neige ou qu'il y ait 50°c. J'enfile mon maillot, mon cache col.. je descend embrasse mimti qui me souhaite bonne chance, une petite plaisanterie avec mon père à propos du match du jour.. Je mange rien.. JE lis les journeaux, un petit essabeh, lapresse, le temps.. Un verre de jus d'orange.. Puis direction elmanazeh , (j'habite la soukra) un café ou je prends mon petit dej avec une petite bande d'amis.. En route je klaxonne comme un débile en voyant un groupe de supporters clubistes allant au stade ou même des gamins avec le maillot du club.
Arrivant au café, discussions sur le match oblige, qui va jouer, l'équipe adverse... un petit sandwich et cap sur ELMENZAH!!
Le stress qui commence à monter en y arrivant devant.. Ce temple.. L'endroit que je kiffe le plus sur terre (avec diar rabbi bien sur).. Ce stade à la forme bizarre.. Ces rames de métros vertes bandées de supporters du club africain, les gens qui marchent en groupe.. Je me sens dans ma petite communauté.. Mon abonnement en main je rentre dans notre fief, je cherche une place.. Et je commence à rêver..

Ça me manque grave...ce petit rituel.. ce sont des habitudes dont je m'en lacerai jamais..

Il y avait un moment hier que j'aurais donne tres cher pour le vivre en etant assis a Rades. C'est la seconde apres que la balle de Dhouadi a loge les filets esperantistes.

Les esperantistes sont entrain de jubiler apres leur penalty et une minute apres un silence de cimitiere les traversent et en tant que clubiste tu es deja au ciel.

La meilleure place pour que tu puisse vivre cet instant pleinement est les tribunes. Puisque leur tribune est colle a la notre, on peut voir le choc et la detresse dans leur visage. Tout simplement jouissif.

fanfan a écrit:Le coach, son adjoint et les remplaçants les rattrapent. Tout d’un coup, la musique raisonne, l’adrénaline monte, « les champions berrouge et blan da5line hay jet ejjem3ia ».

doudou a écrit:

fanfan a écrit:Le coach, son adjoint et les remplaçants les rattrapent. Tout d’un coup, la musique raisonne, l’adrénaline monte, « les champions berrouge et blan da5line hay jet ejjem3ia ».

Merci beaucoup Daddou .

Tu ne peux pas imaginer combien c'est dur de ne pas vivre ces moments en direct au stade.