[COUP DE COEUR] LA BELLE HISTOIRE DE LA SEMAINE

[Nagy]

Une légèreté pour distraire ceux qui en ont besoin (et une recommandation de zapper aux autres ).

Il y a de celà bien longtemps... Afin de récompenser leurs jeunes joueurs qui avaient réussi des résultats épatants au sein des séniors, les dirigeants de la section décidèrent que ces braves garçons dont les résultats n'étaient alors gratifiés en rien financièrement, recevraient des maillots Lacoste pour jouer (pas des roses, désolé Tribuniste ).

Et en plus des cerclés Adidas et Le Coq Sportif, la section hand se vit bénéficier d'un jeu de polos blanc et d'un jeu de polo rouges avec un crocodile cousu dessus, et la maman de Hammadi Ghoula (Allah yar7amhom ezzouz) cousaient les numéros au dos. Et les polos étaient tellement élégants que certains joueurs demandaient à rentrer avec le maillot, décousaient le numéro dans le dos pour parader avec et le recousaient ensuite au matin du match

Je ne pense pas que ça ait joué pour convaincre les 'gaziers' de venir lors de la fusion mais ça n'a pas du être un frein.

[Nagy]

PS:
viewtopic.php?f=9&t=13776&start=10

[Nagy]

Comme le temps est à l'orage pour les coiffeurs, du hallak à madame gin (au fait je n'ai jamais su si l'histoire de ce dernier surnom était dû à une passion pour l'eau de feu ou si c'était 'jeans' pour un trafic de fantasia =bref...), une histoire de notre Mostfa El Hajjam que je voulais pas raconter auparavant.

Tout le monde se souvient qu'aux dernières élections présidentielles, en 2009, notre président de Club avait convié le gratin des anciens présidents du CA au local de Bab Jedid, pour leur faire une photo avec autour du cou les belles écharpes rouges tricotées pour l'occasion. Bon, je crois pas qu'ils aient beaucoup le choix, donc ils y sont (sauf F.Abbes en déplacement). Et là, Âm Mostfa s'approche de K.Idir et lui dit "rabbi ifaddelelna Ben Ali' =à ce stade, il me semble impératif de rappeller à tous la gouaille, le timbre de voix si particulier de Mostfa et son air très pince=sans=rire qui tient de Buster Keaton parfois.
Donc Si Kamel ne sait pas trop quoi rétorquer et donc il abonde dans le sens d'El Hajjam, mais demande tout de même pourquoi il a dit ça. Ce à quoi Mostfa répond "Parce que sans lui on t'aurait jamais vu à Bab Jedid ni dans ce local".

PS juste pour Amor: j'ai entendu l'histoire qu'en 1966, s'apprêtant à quitter les Railways et déjà approché par Ridha Azzabi et Fethi Zouhir, André Nagy vint à Tunis regarder un match du CA. Au Zouiten, il va s'asseoir dans la tribune de presse. Et il demande autour de lui "c'est quoi, le nom du n° 7 du club?". Le but était juste de passer le message à Tahar Chaïbi, qu'il connaissait parfaitement bien: pas de tête qui dépasse. Il l'a d'ailleurs remballé d'entraînement un jour avant même qu'il n'atteigne le vestiaire...
Bon une plus sympa pour Amor: tu sais qu'en 1969 Tahar Boy a tellement facilement dribblé Kaddour (je crois) et Mokhtar Gabsi (le goal de l'EST) en finale que le défenseur est allé rouler contre son gardien?

[Boughnim]

Comme le temps est à l'orage pour les coiffeurs, du hallak à madame gin (au fait je n'ai jamais su si l'histoire de ce dernier surnom était dû à une passion pour l'eau de feu ou si c'était 'jeans' pour un trafic de fantasia =bref...), une histoire de notre Mostfa El Hajjam que je voulais pas raconter auparavant.

Tout le monde se souvient qu'aux dernières élections présidentielles, en 2009, notre président de Club avait convié le gratin des anciens présidents du CA au local de Bab Jedid, pour leur faire une photo avec autour du cou les belles écharpes rouges tricotées pour l'occasion. Bon, je crois pas qu'ils aient beaucoup le choix, donc ils y sont (sauf F.Abbes en déplacement). Et là, Âm Mostfa s'approche de K.Idir et lui dit "rabbi ifaddelelna Ben Ali' =à ce stade, il me semble impératif de rappeller à tous la gouaille, le timbre de voix si particulier de Mostfa et son air très pince=sans=rire qui tient de Buster Keaton parfois.
Donc Si Kamel ne sait pas trop quoi rétorquer et donc il abonde dans le sens d'El Hajjam, mais demande tout de même pourquoi il a dit ça. Ce à quoi Mostfa répond "Parce que sans lui on t'aurait jamais vu à Bab Jedid ni dans ce local".

PS juste pour Amor: j'ai entendu l'histoire qu'en 1966, s'apprêtant à quitter les Railways et déjà approché par Ridha Azzabi et Fethi Zouhir, André Nagy vint à Tunis regarder un match du CA. Au Zouiten, il va s'asseoir dans la tribune de presse. Et il demande autour de lui "c'est quoi, le nom du n° 7 du club?". Le but était juste de passer le message à Tahar Chaïbi, qu'il connaissait parfaitement bien: pas de tête qui dépasse. Il l'a d'ailleurs remballé d'entraînement un jour avant même qu'il n'atteigne le vestiaire...
Bon une plus sympa pour Amor: tu sais qu'en 1969 Tahar Boy a tellement facilement dribblé Kaddour (je crois) et Mokhtar Gabsi (le goal de l'EST) en finale que le défenseur est allé rouler contre son gardien?

[Nagy]

Une spéciale Boughnim, recueillie ce matin même auprès d'un des protagonistes en matière de belle histoire (désolé pour ceux que 'kisas Laroui' incommodent, mais celui qui ne connaît pas son passé ne maîtrise pas son avenir).

En 1963-64, le Club Africain vient de perdre 2-0 contre l'EST et celle-ci est première. Mohamed-Salah Jedidi est le buteur patenté de l'équipe. Vu la faiblesse des moyens en présence, les joueurs avant un match sont rassemblés au restaurant (l'Orient) pour le déjeuner et si c'est un déplacement, montent dans le car ensuite pour partir.

La le match est à Mateur, équipe coriace qui enquiquine tous les 'grands'. Jedidi est la star de l'équipe et il a la mauvaise habitude d'arriver à chaque fois à la dernière minute, ce qui énerve prodigieusement Azzouz Lasram. Mais Fabio adore son goléador, dont il a affiné la technique à coup de ballons de caoutchouc et de séances particulières de 'mur', et lui passe tout. Seulement ce jour-là, SI Azzouz est très remonté (la défaite au derby lui reste en travers de la gorge). Il vient de faire doublement surclasser le gamin aux épaules carrées, Tahar Chaïbi, l'ailier droit des cadets. Il fait monter tout le monde dans le bus et dit au chauffeur de démarrer. fabio réclame qu'on attende l'arrivée de M-Salah mais son président de section lui dit "non, on va titulariser Tahar et faire jouer Gattous et Touati en pointe". Le bus démarre alors que M-S.Jedidi arrive rue Bach Hamba et court derrière, mais Si Azzouz qui sait être sévère impose qu'on parte, par pique.

Mateur perd 4-0. Les buts que Tahar Chaïbi ne marque pas, c'est lui qui les offre ou provoque le contre son camp du défenseur.

Mohamed-Salah Jedidi présente ses excuses et devient l'un des plus ponctuels aux rassemblements, terminant meilleur buteur du Club chaque saison sauf une où il laisse cet honneur à... Tahar Boy.

Le CA termine champion.

L'Orient a changé de propriétaire mais est toujours plaisant.

[Boughnim]

Une spéciale Boughnim, recueillie ce matin même auprès d'un des protagonistes en matière de belle histoire (désolé pour ceux que 'kisas Laroui' incommodent, mais celui qui ne connaît pas son passé ne maîtrise pas son avenir).

En 1963-64, le Club Africain vient de perdre 2-0 contre l'EST et celle-ci est première. Mohamed-Salah Jedidi est le buteur patenté de l'équipe. Vu la faiblesse des moyens en présence, les joueurs avant un match sont rassemblés au restaurant (l'Orient) pour le déjeuner et si c'est un déplacement, montent dans le car ensuite pour partir.

La le match est à Mateur, équipe coriace qui enquiquine tous les 'grands'. Jedidi est la star de l'équipe et il a la mauvaise habitude d'arriver à chaque fois à la dernière minute, ce qui énerve prodigieusement Azzouz Lasram. Mais Fabio adore son goléador, dont il a affiné la technique à coup de ballons de caoutchouc et de séances particulières de 'mur', et lui passe tout. Seulement ce jour-là, SI Azzouz est très remonté (la défaite au derby lui reste en travers de la gorge). Il vient de faire doublement surclasser le gamin aux épaules carrées, Tahar Chaïbi, l'ailier droit des cadets. Il fait monter tout le monde dans le bus et dit au chauffeur de démarrer. fabio réclame qu'on attende l'arrivée de M-Salah mais son président de section lui dit "non, on va titulariser Tahar et faire jouer Gattous et Touati en pointe". Le bus démarre alors que M-S.Jedidi arrive rue Bach Hamba et court derrière, mais Si Azzouz qui sait être sévère impose qu'on parte, par pique.

Mateur perd 4-0. Les buts que Tahar Chaïbi ne marque pas, c'est lui qui les offre ou provoque le contre son camp du défenseur.

Mohamed-Salah Jedidi présente ses excuses et devient l'un des plus ponctuels aux rassemblements, terminant meilleur buteur du Club chaque saison sauf une où il laisse cet honneur à... Tahar Boy.

Le CA termine champion.

L'Orient a changé de propriétaire mais est toujours plaisant.

[TROUDI]

Une spéciale Boughnim, recueillie ce matin même auprès d'un des protagonistes en matière de belle histoire (désolé pour ceux que 'kisas Laroui' incommodent, mais celui qui ne connaît pas son passé ne maîtrise pas son avenir).

En 1963-64, le Club Africain vient de perdre 2-0 contre l'EST et celle-ci est première. Mohamed-Salah Jedidi est le buteur patenté de l'équipe. Vu la faiblesse des moyens en présence, les joueurs avant un match sont rassemblés au restaurant (l'Orient) pour le déjeuner et si c'est un déplacement, montent dans le car ensuite pour partir.

La le match est à Mateur, équipe coriace qui enquiquine tous les 'grands'. Jedidi est la star de l'équipe et il a la mauvaise habitude d'arriver à chaque fois à la dernière minute, ce qui énerve prodigieusement Azzouz Lasram. Mais Fabio adore son goléador, dont il a affiné la technique à coup de ballons de caoutchouc et de séances particulières de 'mur', et lui passe tout. Seulement ce jour-là, SI Azzouz est très remonté (la défaite au derby lui reste en travers de la gorge). Il vient de faire doublement surclasser le gamin aux épaules carrées, Tahar Chaïbi, l'ailier droit des cadets. Il fait monter tout le monde dans le bus et dit au chauffeur de démarrer. fabio réclame qu'on attende l'arrivée de M-Salah mais son président de section lui dit "non, on va titulariser Tahar et faire jouer Gattous et Touati en pointe". Le bus démarre alors que M-S.Jedidi arrive rue Bach Hamba et court derrière, mais Si Azzouz qui sait être sévère impose qu'on parte, par pique.

Mateur perd 4-0. Les buts que Tahar Chaïbi ne marque pas, c'est lui qui les offre ou provoque le contre son camp du défenseur.

Mohamed-Salah Jedidi présente ses excuses et devient l'un des plus ponctuels aux rassemblements, terminant meilleur buteur du Club chaque saison sauf une où il laisse cet honneur à... Tahar Boy.

Le CA termine champion.

L'Orient a changé de propriétaire mais est toujours plaisant.

Merci pour le cadeau d'anniversaire...

[Nagy]

Comme je n'ai pas eu le coeur à le faire depuis une quinzaine, aujourd'hui, la belle histoire de la semaine, répétition partielle d'anecdotes déjà racontées sera racontée par d'autres rédacteurs que votre serviteur.

L'intro qui suit a été écrite début juillet par Moncef Ben Saïd -prendre une voix larmoyante:

J'aurais pu commencer aujourd'hui la belle histoire de la semaine, de mille façons différentes. Mais il y en a une que je me dois de faire, c'est la belle histoire au sujet du Directeur Sportif à venir du Club Africain, Si Hamza, que notre bienaimé président Si Jamel a eu la clairvoyance de recruter après que des éléments extérieurs, ennemis de notre bienaimé Club, aient tenté de les éloigner de son giron.

Le passage suivant est de Staïch (Abdelwaheb Abdallah), rédigé en deux fois comme ses éditos de certains jours d'automne 1987:
Lorsqu'il était défenseur le flamboyant arrière qu'était Hamza M'rad (NB de Nagy: ç'était réellement un bon défenseur, là je suis très sérieux) jouait titulaire en équipe nationale. Mais était remplaçant au Club. Comment? Le Club serait-il moins bon que la sélection? Un tel joueur que notre bienaimé président Si Jamel a eu la visionnaire aptitude à ramener dans l'organigramme

On annonce entretemps le changement de président et la destitution de Si Jamel

ce qui est tout de même discutable car après tout, s'il était en sélection avec Hizem et pas au CA avec André Nagy c'est parce que ce dernier ne voulait pas qu'on ose lui dicter des choix et heureusement car son travail a annoncé une génération de l'excellence et l'aube d'une ère nouvelle dont tous les clubistes ont ensuite pu tirer les fruits.



...bon, j'arrête les sottises. Au sujet de Hamza, il a été sorti de l'équipe première pour raisons disciplinaires par André Nagy (il avait attaqué ses dirigeants dans la presse. On fait pas de neuf avec du vieux) mais, comme il était bon et qu'il avait des appuis, il était resté en sélection (ça a même été discuté en cponseil des ministres entre Hassen Belkhodja et Azzouz Lasram). Eeeeh oui, rien de nouveau sous le soleil...

Dormez en paix bon peuple du Club Africain, public cher et adoré, nous sommes en de bonnes mains, désormais nous allons pourvoir compter sur les ténors du barreau pour gérer la baraque et des hommes de terrain, des vrais, pour les joueurs, et la persistance d'un vrai talent en frappage de langue, et plus personne n'osera tirer le CA, et d'ailleurs le prochain recrutement sera un ex-joueur de Serie A milieu de terrain et capitaine de sa sélection nationale, prénommé Saâdi mais rien à voir avec le resto...

La semaine prochaine je vous narrerai comment Hedi Bayari a été l'égal du président (désolé pour Bourri qui connait déjà l'histoire )

[Nagy]

Aujourd'hui afin de vous distraire, deux histoires à la Laroui et venues de l'Ariana .

La première remonte à 1962. Il y avait, à l'époque, un garde-matériel (dont je crois que le nom était Fatnassi mais je dois vérifier ce point) que tout le monde appellait 'El Douktour'. Le prédécesseur de Hammadi Ghoula. Un gars assez petit de taille, compensant par une puissance oratoire et un vocabulaire, disons, fleuri. Bref.
Au terrain de l'Ariana, à l'issue d'un match juniors entre CA et EST, les espérantistes (pas la galerie, les accompagnateurs et joueurs) s'en prennent au président du CA, le Dr.Aouidj (...oui, à l'époque, le président du CA assistait aux matches des juniors. Ca, depuis vingt ans, je ne l'ai plus vu faire... Sauf par le président déchu -mais passons, puisque le fait dénote aussi que les mkachkhines restent des voyous intemporels). En ces temps où le rédacteur en chef du premier journal de sport du pays ne devait pas sa liberté à Uncle Slim, le journal 'Le Sport' téléphone donc à l'office du Parc A pour savoir ce qui s'est passé. Le rédac'chef appelle et quand on lui répond il demande "Qui est à l'appareil?" il s'entend répondre "El Douktour". Il a cru que c'était le Dr.Salah Aouidj. Donc quand après, notre garde-matériel a dit (en des termes que la décence et ma maman m'interdisent d'employer ici) ce qu'il comptait faire à ces voyous, ça a créé un blanc dans la conversation .
J'ai pensé à lui parce que le terme que préférait 'El douktour' pour désigner un joueur qui selon lui ne méritait pas de jouer était 'pour dégaj', et que la 'digage attitude' qui règne en ce moment me renvoie immanquablement à son souvenir.

Bon, à présent, l'histoire de Bayari président (désolé pour Troudi qui connait l'anecdote -ton avis critique pour la narration est attendu ya Bourri ).
Les Bayari sont du Souk Kdim à l'Ariana. Avec l'argent récolté par sa carrière alors en pleine ascension, Hédi met la main à la pâte à la boulangerie familiale dans leur quartier. Meneur de jeu champion de Tunisie, international, meilleur buteur, jeune dans le vent avec les cheveux au vent, Bayari n'est dépassé en terme de notoriété que par Chetali, Attouga, Tarak et Agrebi (et trois des quatre sont dans le Golfe). Donc, pour la pub, il reproduit la méthode déjà en vogue un siècle plus tôt en Angleterre et se met devant l'entrée de la 'koucha' (pour attirer l'oeil et le client).
Passe alors un néo-policier; qui lui demande ses papiers; qu'il n'a pas (probablement chez feu Sayadi pour les licences); ce qui lui vaut d'être emmené au poste.
Le nouveau boulis entre dans le commissariat avec son prévenu, et change sans doute de couleur en voyant le commissaire venir serrer la main de Hédi Bayari, et certainement lorsque son patron lui donne une gifle en lui disant "la prochaine fois, amène-moi carrément le président de la République".
Bayari habite toujours à l'Ariana.

[Nagy]

C'est aujourd'hui l'anniversaire du protagoniste de la toute première belle histoire de ce sujet, donc je reprends du collier, avec une dédicace à Kamacho pour une spéciale Casablanca, et mes excuses à Troudi qui connaît déjà l'autre belle histoire.

Le football marocain comporte pas mal de points communs avec le tunisien, avec l'avantage d'avoir compté en ses rangs le probable meilleur joueur de tous les temps, aussi doué que Pelé ou Maradona, Larbi Ben Barek. Mais le foot chérifien doit énormément à ses débuts à Mohamed Ben Hassen Affani. Ce dernier est plus connu sous le nom de 'Père Jégo', est à ma connaissance le seul 'roturier' à avoir un stade à son nom, et a été pour beaucoup dans le lancement des deux clubs de Casa, le Wydad qu'il a fondé et le Raja qu'il a façonné. Encadreur, manager, coach, mécène, à la façon de Mounir Kebaïli, Père Jégo a été la référence de ces deux clubs qui ne peuvent pas s'encadrer comme chacun sait. Alors, à la fin de sa vie, quand on lui a demandé lequel des deux clubs il préfèrait, Père Jégo a répondu: 'le Wydad représente mon coeur et le Raja mon caractère'. Elégant, non? (nous on a Baganda qui vient te dire tu peux être clubiste ou espérantiste qu'en détestant l'autre)

Une histoire de chez nous maintenant (même si le Père Jégo est né à Tunis): Gaddour, de la buvette, jouait un jour un match de quartier avec ses amis 'en déplacement', et dans l'équipe d'en face se trouvait Ahmed Kaouana (gardien de but remplaçant de Attouga au Club Africain et qui, comme Lassouad ou quelques autres, n'eût jamais l'ombre d'une chance de remplacer le monument). Gaddour réussit à marquer un but et donne l'avantage aux siens. Il est tout content, il se replace après le but et là, paf! il se ramasse un caillou sur la figure comme s'il jouait à Bizerte ces jours-ci. Ils jouent dans un coin plutôt tranquille et le 'public' local n'aime pas ce genre de chose, donc ils attrapent le fautif pour lui faire passer le goût du pain et là, Gaddour se rend compte que c'est son frère qui l'a caillassé (et donc pas un local). 'Qu'est-ce qui te prend?' 'Et toi, comment tu oses marquer un but au gardien du Club?'

La semaine prochaine, vous avez le choix entre ce que Si Azzouz a fait pour Gouchi, ce que Hamadi Khouini a contraint un coach à faire ou le but probablement le plus c... encaissé dans l'histoire du CA (on parle des années quarante). Si ça vous intéresse...